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Le zéro déchet est un mouvement qui vise à réduire, à titre individuel ou collectif, notre production de déchets dans notre vie de tous les jours, et faire ainsi un geste significatif pour la préservation de notre planète.
Le mode de vie zéro déchet est un mode de vie alliant la simplicité, l’économie circulaire, le réemploi et lorsqu’on ne trouve pas d’autre solution, le recyclage.
Il suit 5 principes simples :
Bien sûr, vous pouvez y aller progressivement. Chaque nouvelle action est une victoire !
Claire, spécialiste du zéro déchet et fabricante de solutions zéro déchet avec la marque Sakaidé (Boutique Sakaïdé) nous livre ses 5 actions indispensables lorsqu’on veut commencer à passer au zéro déchet :
C’est le premier geste que je conseille. Pourquoi ? Très simple à réaliser. Vous pouvez les trouver dans votre mairie, ou sur internet, ou tout simplement le réaliser vous-même.
La publicité génère, selon l’ADEME, 40 kg de déchet par an. Pas grave me direz-vous, puisque le papier est recyclable ? Très utile dans la démarche zéro déchet, le recyclage permet d’éviter le gaspillage des ressources naturelles et d’eau. Cependant il ne doit pas devenir une excuse/argument pour consommer plus mais rester un outil de l’économie circulaire.
Le recyclage a un impact non négligeable sur l’environnement (transport vers les lieux de recyclage, énergies consommées, …) donc autant l’utiliser pour des produits utiles. Et personnellement, ce n’est pas ce que je pense des publicités. Bien loin d’être des outils d’information, ce sont de vrais appels à la consommation, le plus souvent inutile, et pour des produits de basses qualités. Alors, il m’a été très simple de m’en passer.
Toujours, selon l’ADEME, les déchets « verts » fermentés représentent 30 % de nos poubelles. Seuls 9 % de ces déchets sont valorisés (méthanisation ou compostage) en France selon cet article de l’actu-environnement.
Les collectivités sont invitées à augmenter ce ratio d’ici 2025, en attendant, le compostage individuel reste la solution. Différentes solutions sont possibles, un composteur individuel dans le jardin (notre choix), un lombricomposteur lorsqu’on n’a pas de jardin ou un composteur collectif pour les habitats collectifs.
Lorsque nous nous sommes engagés dans la démarche zéro déchet proprement dite, j’ai découvert le vrac avec mes sacs en tissus. En effet, nous achetions toute notre alimentation en grande surface de vente, et donc emballée.
Le vrac aujourd’hui se développe. Selon l’association « réseau vrac » ce sont 160 magasins spécialisés en vrac qui ont ouvert en 2 ans. Le vrac est l’outil indispensable d’une cuisine zéro déchet et a plein d’avantages. Il nous permet de reprendre contact avec une alimentation plus saine. Car en général se trouvent en vrac des produits de « base » non transformés (riz, légumineuses, farines, sucres, chocolat, café, épices … fruits/légumes, ... les lister serait trop long) ou peu transformés comme les pâtes.
Acheter en vrac, veut donc également dire, cuisiner maison. Ce qui permet également de contrôler nos denrées alimentaires. Nous choisissons autant que possible des produits bio et locaux. Ce qui permet de favoriser un mode de culture intéressant pour notre environnement et l’emploi local. Mon produit préféré est un produit cultivé/fabriqué près de chez moi, en agriculture bio et non emballé.
Avez-vous compté le nombre de cotons démaquillants que nous utilisons dans une année ? En faisant un petit calcul rapide et à raison de 3 disques de coton par toilette cela fait plus de 2000 par an. Il en est de même pour les protections hygiéniques féminines, mais aussi les serviettes de tables, les gobelets, l’essuie-tout …
Nous nous sommes lancés dans le tout réutilisable à la naissance de notre dernier enfant avec les couches lavables. La cerise sur le gâteau est que nous avons fait des économies, plus de 1300 euros.
Tout objet jetable a une ou plusieurs alternatives lavables. Il suffit de trouver celle qui nous correspond le mieux. Parfois, il peut être difficile de renoncer à un certain confort qu’apporte le jetable. Mais avec le temps chacun évolue et avance.
Dans certains domaines il est difficile de trouver des alternatives sans emballage.
Les cosmétiques et les produits ménagers en sont une belle illustration. Alors, pour moi, le mode de vie zéro déchet n’est pas 100 % faire maison. Il n’est pour moi pas question de passer des heures en cuisine.
Le fait maison doit avoir une vraie plus-value : être meilleur pour la santé et/ou être moins coûteux et/ou être au moins aussi efficace et/ou être la seule alternative à son équivalent emballé.
L’exemple type est le produit de vaisselle. Il y a beaucoup de recettes sur le net. J’en ai essayé plusieurs. Aucune ne m’a vraiment satisfaite du point de vue efficacité. J’ai aujourd’hui une recette que je trouve efficace, mais son prix de revient est assez élevé. Alors j’ai renoncé au produit vaisselle maison. Mais ce n’est pas grave, car je le trouve en vrac.
Le mode de vie zéro déchet ne doit pas, à mes yeux, devenir un diktat que je m’imposerais au nom d’un défi à relever.
Comme beaucoup, il y a des périodes ou je n’ai pas le temps/l’envie/l’énergie de réaliser tous mes produits maison. Dans ces moments-là, je simplifie ma vie et me « contente » de ce que je trouve en vrac.
Par exemple, lorsque je ne veux pas faire de cookies maison pour le goûter, j’achète des gâteaux en vrac ou tout simplement du pain avec des disques de chocolat. Je fais de même avec mes cosmétiques.
De plus en plus de magasins s’ouvrent aux produits non ou peu emballés et on peut y trouver des shampoings, déo, dentifrices solides, savons en saponification à froid… et il devient simple de se faire sa salle de bain zéro déchet !
Claire
Sakaïdé
Lulu & Guite participe également à ce mouvement Zéro déchet en vous proposant lorsque cela est possible nos produits sans emballage.